Cette publication fait partie d'une série d'articles. Prenez le temps de la lire dans son intégralité si vous vous lancez dans des travaux similaires, cela vous évitera des déconvenues ;-)
La peinture du safran étant très dégradée, j’ai décidé de le déposer pour le bricoler à la maison.
Première étape : démonter la barre franche
Ce n’est pas très compliqué : elle est retenue par un écrou sur tige filetée (numéro 1 sur le schéma ci-dessous). Les écrous 2 et 3 assurent la fixation de la barre en bois sur la tête.
Dévisser la tige filetée en maintenant l’écrou à l’aide d’une clé.
Et voilà la barre est retirée.
Seconde étape : retirer la bague qui enserre la mèche de safran
Il faut ensuite dévisser l’écrou qui maintient la mèche du safran suspendu.
La mèche est retenue par une clavette.
Je l’extirpe à l’aide d’une tige métallique sur laquelle je frappe avec un marteau
Et voilà le travail !
Troisième étape : tirer le safran vers le bas
La clavette retirée, il ne reste plus qu’à tirer le safran vers le bas.
Un peu d’huile de coude et le safran descend. Mais là, mauvaise surprise !!!
Le safran est descendu mais il est totalement impossible de le sortir de son logement ! En effet la hauteur de la remorque ne permet pas de libérer la mèche, c’est ballot !
Je me sens bête, je n’avais pas du tout anticipé ce problème. Deux solutions s’offrent à moi :
- Option 1 : soulever le bateau. Cela implique de le déplacer jusqu’à la grue de la base nautique, ce que je ne suis pas en mesure de faire seul puisque ma voiture n’a pas d’attelage. En plus, je n’ai aucune idée du maniement de ladite grue.
- Option 2 : creuser la terre sous le safran. A vue de nez, il faut creuser 30 ou 40 cm. Ca me semble jouable. En tout cas, je ne risque pas grand chose à essayer. Je pars là dessus.
Quatrième étape : creuser !
Pour paraphraser Clint Eastwood dans le bon, la brute et le truand. “Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un cerveau, et ceux qui creusent“. Visiblement j’appartiens à la seconde catégorie !
C’est parti pour des coups de pelle. Le sol est truffé de cailloux mais c’est moins dur que je ne le craignais. Et moins d’un quart d’heure après, le safran est libéré.
Pffou ! le soulagement !!! Il faut dire que j’ai eu un gros moment de doute en le voyant coincé. Heureusement que le sol n’était pas en béton… C’est fier comme Artaban que je ramène le safran à la maison. Les choses sérieuses vont pouvoir commencer ! (je ne croyais pas si bien dire)
Une réflexion sur « Rénovation du safran (1/5) : la dépose »