J’ai décidé pour cet hiver de ne pas me lancer dans des travaux lourds et de mettre le bateau à l’eau le plus tôt possible pour me consacrer davantage à la navigation. C’est un peu le but quand on possède un bateau, mais ça ne coule pas toujours de source. J’ai remarqué par exemple que les discussions sur les forums sont davantage consacrées aux questions d’entretien qu’à celles de navigation. Mais le souvenir de la longueur des travaux du safran l’an dernier est encore vif et je préfère eviter que ce scénario ne se répète. Donc je pars sur du light et je vais me consacrer uniquement à l’entretien des mains courantes, de la barre et des autres pièces de bois du cockpit qui ont bien vécu. Le bois est defraichi et, plus gênant, certaines pièces sont fendues.
L’ensemble des pièces se démonte aisément à l’aide d’un tournevis. Les joints au sika qui assuraient l’étanchéité au niveau des zones de contact sont morts et n’opposent qu’une résistance symbolique.
C’est parti pour le ponçage !
Le bois étant passablement abîmé, je ponce une première fois avec un grain 40, puis une seconde au 80, une troisième au 120 et je finis au 320. Ce n’est sans doute pas nécessaire d’aller aussi loin mais c’est tout ce que j’ai en stock de plus fin que le 120.
Le résultat est tout de suite assez satisfaisant.
Réparation des fissures
J’utilise du mastic à bois. Il faut le mélanger avec un catalyseur.
J’applique ensuite grossièrement à la spatule pour boucher trous et fentes.
Résultat après séchage
C’est parti pour une deuxième séance de ponçage au grain 320.
Je nettoie ensuite la poussière à l’aide d’un linge humide et je laisse sécher.
Application du vernis
J’ai choisi un vernis marin brillant Yachtcare.
Le mode d’emploi recommande de diluer les deux premières couches mais le magasin n’a pas le diluant en stock. Le vendeur me conseille de le remplacer par du White spirit. Je ne me rends pas du tout compte si c’est une bonne idée ou pas mais je décide de lui faire confiance.
J’applique la première couche diluée à 20%.
Après 24h de séchage, j’applique une seconde couche diluée de la même manière.
Pour la 3e couche, j’emploie le produit pur. Après séchage le résultat est sympa, avec un côté brillant. Néanmoins, les traces des réparations sont visibles et bizarrement tous les éléments n’ont pas la même teinte.
J’aurais bien passé 2 couches supplémentaires mais comme souvent, le temps me manque et le délai de 24h entre chaque couche est vraiment contraignant. Je m’arrête donc là. Reste à savoir comment ça tiendra dans la durée. Je ne manquerai pas de faire un article sur l’état des boiseries dans un an.