Je débute ma seconde année avec Kribi des projets plein la tête. Si 2022 m’a permis de découvrir les joies et peines des travaux, je n’ai pas pu passer autant de temps que je l’aurais souhaité sur l’eau.
Donc sans surprise, l’objectif prioritaire cette année est de naviguer, naviguer et naviguer encore.
Démarrer la saison au plus tôt
Et pour y parvenir, la première étape est de mettre le bateau à l’eau le plus tôt possible dans la saison.
Première conséquence ; je décide de ne pas faire l’antifouling. Je sais que ce n’est pas idéal pour l’entretien et que les performances du bateau en seront affectées, mais appliquer l’antifouling implique au minimum deux week-ends (1 pour le ponçage, l’autre pour l’application) ce qui au vu de mes disponibilités reporterait la mise à l’eau de plusieurs semaines au bas mot. Et il y a un risque non négligeable qu’un évènement extérieur (météo capricieuse, contrainte technique, vie de famille…) ne fasse glisser dangereusement le planning de mise à l’eau vers l’été.
En tout état de cause, je m’attends à avoir une coque couverte d’algues en fin de saison mais sans grande conséquence. Je pourrai en juger quand je sortirai le bateau. Dans tous les cas, je ferai l’antifouling l’an prochain.
Passer (au moins) une nuit à bord
On en rêve avec mon fils Xavier depuis un moment. Cela demande un peu d’organisation mais rien d’insurmontable. Il y a le problème de la table qui manque, ce qui ne permet pas de disposer de la grande couchette centrale. Et sans cette table ce sera vraiment le camping pour le repas du soir et le petit dej. Dans l’idéal, il faudra aussi que je bricole un système de toilettes et que je répare le réchaud du bord. Mais même si rien de tout cela n’est fait, ça restera une belle aventure pour un père et son fils de 10 ans !
Remplacer la table manquante
Construire une table est le seul travail “costaud” (tout est relatif ! ) que j’envisage cette année. Ce n’est pas un pré-requis absolu pour la nuit à bord, c’est juste que ça me permet d’avancer dans l’aménagement du bateau sans l’immobiliser durant les travaux. Je ferai ce chantier sans me mettre la pression, ça avancera comme ça avancera. La principale difficulté que j’appréhende est la fabrication du pied. Pour l’instant, je n’ai pas pu trouver d’indication sur le net. Du coup, je pense m’adresser à un autre proprietaire d’Edel 660 à Plobsheim et lui demander de visiter son bateau pour voir comment c’est conçu et prendre les dimensions. Ce sera peut être l’occasion de tisser des liens avec un autre passionné de ce magnifique bateau, qui sait ?
Faire une régate
“Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer” disait Guillaume d’Orange. Je ne me fais pas trop d’illusion, je sais qu’en me confrontant aux autres marins, il y a une probabilité élevée que je finisse loin derrière. Je me suis bien rendu compte lors des quelques sorties voile que j’ai pu faire sur Kribi que je n’ai pas encore les automatismes, que je ne connais pas encore bien mon bateau. Il faudrait aussi procéder à quelques ajustements à bord : l’écoute de génois se prend régulièrement dans les taquets du mât lors des virements de bord, l’accès aux winches est difficile du fait de la proximité des filières… Mais je suis convaincu que participer à une régate sera une expérience instructive et amusante. La dernière que j’ai faite, c’était sur un 505 en 2005, ça remonte !
Emmener du monde
J’ai trouvé l’image ci-dessous sur leboncoin, dans une annonce de vente d’un Edel 6. Je la trouve géniale et je me suis permis de la reprendre, désolé pour cette entorse aux droits d’auteur que je m’efforce de respecter sur ce blog.
Si je l’ai choisie, c’est qu’elle résume parfaitement l’esprit de partage et de fun que je souhaite développer avec Kribi.
La voile procure encore plus de joie quand elle est pratiquée à plusieurs. J’espère convaincre parents, amis et collègues de se joindre à moi régulièrement pour une virée sur l’eau suivie d’un bon apéro !