La saison de voile est démarrée depuis à peine 3 semaines et fidèle à ma philosophie de naviguer le plus possible, je décide de mettre Kribi à l’eau sans tarder.
Il y aurait pourtant des travaux à faire à terre. En particulier, l’antifouling ne serait pas du luxe.
Mais ne pouvant consacrer que quelques heures de-ci de-là à ce travail, cela me prendrait des semaines. Qui plus est, le moindre aléa météo ferait glisser la mise à l’eau au mois de juin. Promis Kribi, tu auras ton antifouling l’an prochain 😁
C’est ma troisième mise à l’eau depuis l’acquisition du bateau et c’est toujours un moment d’émotion. Mon fidèle ami Cyril est là à mes côtés pour me donner un coup de main. Nous aidons Philippe, un plaisancier du club, à descendre son bateau “Gibolin” sur la cale. C’est fait en deux temps trois mouvements car son bateau à dérive pivotante est beaucoup plus léger que le mien et sa remorque en parfait état.
Philippe et Matheo, un jeune du club, nous aident à leur tour à mettre à l’eau Kribi.
La mise à l’eau est réalisée sans encombres. Philippe est parfaitement équipé et dispose d’un compresseur pour gonfler un des pneus de ma remorque qui est à quasiment à plat. Nous sommes à présent bien familiarisés avec le maniement à l’aide du treuil de la base.
Trajet jusqu’à la bouée
Ne disposant pas de moteur, j’avais prévu d’amener Kribi à sa bouée à la voile ce qui prend pas mal de temps car il faut gréer le bateau pour la première fois après l’hivernage.
Philippe propose de me tracter avec son annexe dotée d’un moteur Temo. J’avais déjà vu ce moteur electrique de nouvelle génération sur Internet mais je suis bluffé par la facilité d’utilisation et l’efficacité de l’engin.
Le moteur, tout en longueur, se présente quand il est immergé comme une simple pagaie.
Léger (il pèse moins de 5 kgs batterie incluse), il se fixe en quelques instants sur l’annexe et est suffisamment puissant pour remorquer les 1.2T du couple Kribi et de l’annexe une journée sans vent comme aujourd’hui.
C’est une solution parfaitement adaptée au plan d’eau de Plobsheim.
Il me fait bien de l’oeil ce TEMO 450 car s’il est possible de se passer de moteur à Plobsheim, cela impose quelques sacrifices.
- Déjà, cela me demande 10 minutes d’effort (intense quand il y a du courant) pour rejoindre ma bouée.
- Beaucoup plus gênant, il arrive que le vent tombe alors que je me trouve à l’autre bout du plan d’eau et sans moteur, le retour devient une veritable galère. Il m’est arrivé dans cette situation de rentrer 2h plus tard que prévu. Impossible dans ces conditions de venir faire de la voile quand j’ai des imperatifs familiaux comme aller chercher les enfants à une heure précise.
Avoir un moteur facile à transporter serait un élément de confort appréciable. A 1600€ neuf, il n’est clairement pas dans mes moyens mais on peut le trouver à moins de 1000€ d’occasion ce qui se rapproche de mon budget. Reste la question de savoir si je pourrai l’utiliser sur Kribi même, je n’ai pas trouvé d’info précise là dessus.
Pour l’heure, Kribi est paré pour une nouvelle année de navigation !