Changement des patins de remorque

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Dire que mes patins de remorque ont vécu est un doux euphémisme. Ces derniers se désagrégent et partent littéralement en lambeaux. A certains endroits, la coque en polyester de Kribi reposait directement sur le métal du support, pas top.

Je commence par arracher le plastique. Plutôt facile, vu son état j’y arrive à la main.

Ensuite, je démonte les supports métalliques que j’emmène chez mon shipchandler préféré. Les patins qu’il propose existent en 130 x 100 mm pour la petite taille et en 300 x 100 mm pour la grande.

130 x 100 mm

300 x 100 mm

Les petits patins correspondent à ce qu’il me faut mais il m’en faudrait 8 et le stock du magasin est insuffisant. Le vendeur me conseille de prendre des grands en complément et de les couper à la taille souhaitée. Je prends donc quatre patins petit format et deux grands. Délesté d’une bonne centaine d’euros, je me rends ensuite dans une enseigne de bricolage pour acheter des tiges filetées accompagnés d’écrous qui me serviront à fixer les patins aux supports métalliques.

De retour à la maison, je coupe les grands patins en deux à la scie. Ça se fait tout seul, j’ai l’impression de trancher du beurre. Bizarrement les dimensions des supports ne sont pas les mêmes et pour deux d’entre eux, il n’est pas possible de fixer le patin correctement car le trou de ce dernier ne tombe pas en face de celui du support. J’en suis quitte pour percer le métal, ce qui n’est pas simple car je manque du matériel adéquat : j’ai bien un perforateur mais pas de mèche à métal digne de ce nom. Je n’ai pourtant pas d’autre choix que d’avancer. En effet, je dois impérativement sortir Kribi de l’eau demain, ce qui nécessite une remorque capable de l’accueillir. A cette heure tardive, les magasins sont fermés. Je persiste à percer avec mes forets inadaptés et je finis par y arriver.

Le lendemain matin, je me rends à la base nautique avec mes patins. Je prends le temps de lubrifier au W40 l’ensemble des pièces mobiles de la remorque – ce qui n’a visiblement pas été fait depuis des années – et j’ajuste la hauteur des supports car aucun n’avait un positionnement identique. Mon frère Eric avait d’ailleurs remarqué au moment de la mise à l’eau que cette dissymétrie avait engendré un léger enfoncement de la coque, le poids du bateau étant lmal réparti.

Je termine en remettant en place les supports de patin et tada !!! Ma remorque 2.0 est prête 😁

Ah elle a quand même plus fière allure comme ça ! Je sais… j’ai des plaisirs simples !

J’ai surtout la satisfaction d’avoir fini à temps. Il ne reste qu’une dizaine de minutes avant l’heure de rendez vous avec Ben l’animateur de mon club qui doit m’aider à sortir Kribi de l’eau. Je n’aurais pas voulu le faire attendre alors qu’il se déplace spécialement pour moi un jour de congé.

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