Sortie de l’eau 2024

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La saison 2024 est terminée. Bien qu’elle ait été raccourcie du fait de ma fracture de la cheville, elle a été marquée par quelques aboutissements attendus, ma première nuit à bord de Kribi et ma première régate sur mon valeureux destrier 😎

L’hiver approchant, la question de la sortie de l’eau annuelle se fait pressante :

  • En 2022, ça s’était somme toute très bien passé.
  • En 2023, au contraire, ça s’était transformé en épreuve du feu, une épreuve que je n’ai pas l’intention de revivre.

Je comptais utiliser le ber du plan d’eau : même si cela demande plus de manipulations, cela me semblait plus rationnel que de repartir sur l’utilisation de la remorque avec son côté aléatoire.

Au final, je n’aurai pas à tergiverser car mon club a proposé aux membres de louer une grue pour sortir les bateaux cette année. Il se murmure que cette initiative aurait été motivée – entre autres – par mes déboires et ceux de quelques autres .

Grutage

J’arrive à la base à 9h et l’équipe est à pied d’œuvre. Toutes les remorques ont été préparées.

Le ballet aérien peut commencer sous la supervision de Ben. Les premiers sortis sont les Soling.

Ils sont suivis par les Edel qui se prêtent bien à l’exercice car équipés d’un tire-central. Il s’agit d’un anneau de grutage placé près du centre de gravité du bateau.

Puis vient le tour de Kribi. Marie-Pierre me remorque depuis le corps mort jusqu’au quai. Je retire la bôme qui gênerait le grutage puis on repart pour la cale et Ben monte à bord fixer l’élingue.

Celle-ci est à demeure sur Kribi depuis que je l’ai acheté. Je croise les doigts pour qu’elle ne lâche pas durant l’opération. Il faut la faire passer par une ouverture dans le roof dont je n’avais pas compris l’utilité jusque là et qui est protégée par un couvercle vissé. Ce dernier n’a pas été ouvert depuis des lustres et résiste un peu avant de s’ouvrir.

Voilà, tout est prêt !

Je m’éloigne pour laisser les pros manoeuvrer le bateau en lien avec le grutier. Mine de rien c’est très impressionnant (et peu rassurant !) de voir mon bateau s’élever dans les airs.

L’opération entière a pris moins de 10 minutes !

Kribi est tracté jusqu’à son nouvel emplacement, tout contre un Edel 600.

Le temps me manque pour procéder au nettoyage de la coque qui est maculée d’algues. Je me promets de repasser vite car si ça sèche, ce sera nettement plus difficile à rattraper.

Nettoyage

Je reviens deux jours plus tard et je procède au désarmement du bateau. Je dégree le génois et vide intégralement Kribi. Puis je m’attaque au nettoyage au jet haute pression. J’ai amené un long tuyau d’arrosage qui est juste suffisant pour brancher le Kärcher à l’alimentation en eau située à une trentaine de mètres.

Mon appareil est efficace et au fur et à mesure, je vois réapparaître la bande de flottaison qui était devenue invisible.

Le safran est dans un sale état. Lui qui m’avait donné tant de travail il y a deux ans et sur lequel j’avais remis une couche de gel coat est méconnaissable. Il est vrai que je n’avais pas eu le temps de mettre de l’antifouling.

en 2022 En 2024

Je mets le jet en pression maximale et malgré cela, j’ai beaucoup de mal à enlever les algues. De plus, la force du jet fait sauter des éclats de gel coat. Chantier de réparation en perspective !

Je termine en bâchant comme je peux le bateau, c’est loin d’être soigné mais je suis rincé au propre comme au figuré.

Heureux hiver Kribi !

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